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494'. DISCOURS DE M. TABABEAti. dans l'accomplissement de grands desseins, vous a placé à la tête de notre Académie; parce que, enfin, vous appartenez à la compagnie savante, dans laquelle s'est concentrée la gloire scientifique et littéraire de la France, et que, membre de l'Institut, vous avez bien voulu vous associer à nos mo- destes travaux. Ce n'est pas dans le compte-rendu trop succinct que j'ai à faire aujourd'hui de la partie scientifique de nos enseigne- ments, que je puis espérer faire valoir tous les droits que nous pouvons avoir a votre estime; mais, en jetant les yeux sur les nombreux auditeurs de nos cours accourus dans cette enceinte, il m'est sans doute permis de trouver, dans un empressement si général, un précieux témoignage de l'utilité de notre mission et de l'indulgente approbation dont nous avons été jugés dignes. L'enseignement des Facultés des Sciences a reçu, dans ces derniers temps, une utile extension. On nous a demandé, non seulement d'initier les intelli- gences d'élite aux plus hautes théories des sciences et à leurs conceptions les plus élevées, mais encore de venir en aide au travail industriel et manufacturier du pays, par l'enseignement des applications des sciences aux arts et aux métiers. La continuation de nos cours d'instruction supérieure, et les conférences ouvertes cette année pour la préparation à la licence, ont satisfait à la première partie de notre tâche. La limite, imposée a nos programmes par les prescriptions universitaires, a seule pu nous arrêter dans des expositions scientifiques pleines d'attrait pour nous. C'est dans l'école des sciences appliquées, annexée a notre Faculté, que nous avons inauguré nos enseignements d'application. En vous reportant, Messieurs, à la solennité qui nous