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                             SUIS LE U U T Ë A l '   OK 'J'KfeYOllW              5]!)

    '      tels qu'ils existent, sans pouvoir jamais être démolis m dégradés,
           la ville de Trévoux n'a rien de plus à désirer i\ cet égard,
               « Mais si l'intention de l'administration était de laisser à
           l'adjudicataire le droit de détruire ces antiques fortifications à la
           conservation desquelles les habitants de Trévoux attachent le
           plus grand prix, il serait de mon devoir de prévenir cette me
           sure désastreuse, et je pense qu'il suffirait pour cela de faire
           observer à l'administration que ces fortifications méritent d'être
           conservées comme monument d'architecture du moyen âge au
           quel se rattachent plusieurs souvenirs, qu'elles sont aussi an-
           ciennes que la ville de Trévoux sur les armes de laquelle elles
           sont représentées, et que leur destruction exciterait des mécon-
           tentements qu'il est de la justice et de la sagesse du gouverne
           ment de prévenir. »
              Par décision du ministre des finances en date du 11 octobre 1822,
           cession fut faite de ces trois tours au département de l'Ain, à la
          condition de les entretenir. Le 25 février 1823, M. le sous-préfel
          de Trévoux, au nom du département et en exéeutiou de celle
i         décision ministérielle en prit possession. Les réparations dont
          elles avaient alors grand besoin furent ajournées, puis oubliées.
              En niai 1847, plusieurs jeunes gens de Trévoux obtinrent l'au-
          torisation de faire des fouilles au château ; mais ils se lassèrent
          bientôt, Tous leurs travaux n'aboutirent qu'à dégager une es
          |ièce de citerne qui se trouve au pied de la tour octogone dans
        , l'intérieur de la cour.
              Je ne terminerai pas celle notice sans émettre le vœu que
          l'administration départementale prenne en considération l'état,
          déplorable de ces ruines. Je n'ose réclamer aucune restauration
          même partielle, elle serait impossible. Il est permis du moin*,
          de désirer que des mesures soient prises pour les conserver dans
          leur état actuel en les préservant de toutes dégradations ulté-
          rieures. Certaines parties exigent des réparations urgentes. Une
          somme minime suffirait à faire durer longtemps encore un mo-
          nument qui est historique , et même à préserver ses visiteurs
          d'un danger imminent,
           J'en exprime le vœu \ sera t-il entendu?                   M (;, Guicui;,
                Trcvoux, 1 8 5 0 .