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;')i(j                 NOTICE HISTOIUQUE

ville seuls furent entretenus et réparés, notamment en 1622 ;
pour obéir à une simple mesure de police et assurer la tranquil-
lité des habitants.
   Jusqu'à la Révolution les ruines du château furent conservées
avec un religieux souvenir. Le TrévolUen en était, fier et les
montraitavec orgueil. Ces murailles lézardées, ces pierres mous
sues avaient vu naître et s'écouler les générations de ses pères
et résumaient pour lui tes traditions vivaces du passé. Vn garde
spécial, ayant pour rétribution la jouissance des cours et dépen
dances du château, devait veiller à ce qu'aucun dégât n'y fni
commis par les visiteurs.
    La tour octogone surtout, image parlante dans les armes
anciennes de la commune, méritait ce soin. Conservant toute
sa hauteur primitive, ruinée intérieurement mais ferme sur sa
base, de son ombre elle couvrait la ville, et sa couronne de
créneaux surmontée de quatre lions de pierre se mirait encore
dans la Saône.
   En exécution des arrêtés des représentants du peuple dans le
département de l'Ain concernant la démolition des châteaux ,
 forts, remparts, e t c . , de Javogues du 16 frimaire an H , et
 d'Albitte du 8 pluviôse de la même année, les administrateur-
du district de Trévoux s'empressèrent de se mettre à l'œuvre ,
parfaitement secondés qu'ils étaient, par le conseil général de la
commune.
   On commença d'abord à démolir les remparts, puis on en vint
aux portes. Par décision du conseil général, du 20 ventôse an II,
les citoyens furent invités à venir s'inscrire pour concourir à cette
démolition, dans l'église convertie en temple de la Raison. La
municipalité de Couzon, sur la demande qui lui en fut faite, en
voya des mineurs pour accélérer les travaux. Ils arrivèrent à
Trévoux le, 27, et se chargèrent, moyennant cinq francs par jour,
de faire sauter la grosse tour que ne pouvait entamer la pioche.
   Le 1 e r germinal, on commença à démolir la porte Mont-Bernard
(Saint-Bernard). Les conducteurs de cette démolition étaient Bou-
charlat père , Vignon, Pierre Boucharlat et Ballet. Madame de
Tavernost fut contrainte de commencer en même temps la démo-