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DE GU1CHEN0N. 1J7 allèrent rejoindre l'armée française en Franche-Comté. Au premier assaut donné à la place de Dôle, le jeune Lateysson- nière, lieutenant delà compagnie de Chaillouvre, suivi de60 hommes d'élite et de 200 mousquetaires, périt avec la moitié de sa troupe devant la conlr'escarpe d'Arans qu'il avait reçu l'ordre d'attaquer ; Charles-Emmanuel de Seyturier lui tué à une autre attaque avec un nombre considérable de Bugisles. La peste s'ôtant déclarée dans le camp français, le prince de Condô se vit contraint d'abandonner le siège de Dôle. Le 2 avril de l'année suivante, le duc de Longueville s'empara de Saint-Amour qu'il réduisit en cendres. Le 25 juin, Lons-!e-Saunier éprouva le môme sort. Les habitants qui échappèrent au fer du vainqueur vinrent chercher un refuge dans la Bresse et dans la principauté de Dombes. Les religieuses de la Visitation de Saint-Amour vinrent s'établira Bourg où elles trouvèrent un accueil hospitalier. Les hostilités continuèrent pendant le cours de l'année 1638 avec le même acharnement. Le duc de Longueville poursuivit ses lamentables exploits en livrant au pillage et aux flammes les villes de Poligny et de Saint-Claude. Les Francs-Comtois h leur tour pénétrèrent dans nos provinces ef firent subir à un grand nombre de localités du Revermont et du Bugey de cruelles représailles. Les villages de Marlignat, Cessia, Châles, Cuisiat, Arbent , Dorlan , Groissial , Champfroraier, furent incendiés. Pour se soustraire aux violences des gens de guerre, les habitants de Bolozon abandonnèrent leurs maisons et se cachèrent dans les forêts, Arromas, après avoir perdu les trois quarts de ses habitants, fut brûlé. Simandi e fut entière- ment détruit, à la réserve d'une seule maison, du presbytère et de l'église qui servit de refuge à quelques habitants échappés au massacre. Les habitants d'Amans mieux avisés avaient tous pris la fuile avant l'arrivée des Comtois. La ville de Chavannes, qui faisait alors partie de la Franche-Comté, fut pé-