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                      ET DES SCIENCES.                     115



                               I.

    Tous ceux qui ont exalté l'importance des sciences dans
l'éducation, ont fait ressortir avec beaucoup de justesse,
l'ide'e élevée que l'observation de la nature nous donne de
Dieu et de ses attributs. Qu'on étudie la création dans les
globes célestes, dont l'astronomie nous fait connaître le
nombre, les dimensions et les rapports ; qu'on scrute les
phénomènes intimes et les actions moléculaires qui sont du
ressort de la physique et de la chimie ; que l'histoire natu-
relle nous enseigne les caractères des espèces végétales ou
animales, partout se révèle l'existence d'un Dieu dont la
 puissance et la sagesse sont infinies. Partout l'harmonie
avec laquelle les éléments de la création concourent au but
qu'ils doivent simultanément atteindre, ne laisse aucun doute
sur l'unité de Dieu.
    Comment le Créateur gouverne-t-il le monde sorti de ses
mains puissantes ? Toutes les sciences répondent : par les
lois qu'il a imposées à la création. Ainsi, les corps célestes
sont soumis à une puissance réciproque d'attraction qui est
 en raison directe de leurs masses et en raison inverse du
 carré de leurs distances ; les graves parcourent, dans leur
 chute , des espaces qui sont entre eux comme le carré
 des temps écoulés ; et ainsi de tous les autres phénomènes
 sur lesquels les hommes sont arrivés a des notions assez
 précises pour établir ces lois partielles dont la découverte
 forme le caractère le plus éminent de la science moderne.
    Dans cette manière de comprendre Dieu plein de sagesse
 et de puissance, gouvernant le monde par les lois imposées
 a la création, le culte doit être celui de l'adoration et de la
 reconnaissance. L'homme admire son Créateur', d'autant
 plus qu'il en apprécie davantage les œuvres ; et en présence