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                       LE MARQUIS DE COULANGKS.                     453
              Vossapales (1) font un grand hruil ;
              .le les chante, je les publie ;
              .l'attends encore de vos bontez
              Mitaines cl manteaux (mirez.
   Nous avons encore à signaler deux impromptus pour M. Dugué,
et enfin une Chanson pour Mesdemoiselles Beraud, sur l'air de
Lancelot Turpin. Les traits plaisants que contient cette chanson
sur nos deux précieuses ridicules qui avaient sans doute
demandé des vers à Coulanges, nous engagent à la reproduire
      Mesdemoiselles Beraud l'Ainée cl la Cadette
      Mériieroieuldes vers d'un excellent poète
      Pourchanter leurs vertus et leurhumeur parfaite.


      Mesdemoiselles Beraud l'Aînée et la Cadette,
       Ont des esprits charmants et des tailles bien laites,
       Et jamais dans Lyon n'ont passé pour coquettes-
      Mesdemoiselles Beraud l'Aînée et la Cadette ,
      En sortant de leur lit, quand leur prière est f ait 1 ,
      S'en vont se pignauder, chacune à sa toilette.


      Mesdemoiselles Beraud l'Aînée et la Cadette
      Donnent de bous repas dedans leur maisonnette
      Leur vaisselle d'argent est toujours claire et nette


      Mesdemoiselles Beraud l'Aînée et la Cadette
      Pour allumer leur feu se servent d'allumettes,
      Et leur foyer n'est point sans pelle ni pincettes.


      Mesdemoiselles Beraud l'Ainée el la Cadette
      Pour jouer au volant se servent de palettes,
      Et quand ils sont trop gros se servent de raquettes.


  (t) C'est ainsi, suivant Ménage, qu'on nomme à Turin, un prêtent qu'on
envoie sans faire savoir qui l'envoie, bicl. étymologique.