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^00               NOTICE SUR LA BIBLIOTHÈQUE
 nous voyons venir consulter,chacun dansla spécialité de ses études,
 les ouvrages sur l'architecture, le dessin, la peinture, la gravure
 et la sculpture.
    Après l'Ecole des Beaux-Arts, c'est l'Ecole de Médecine qui
 fournit à la Bibliothèque le plus grand nombre de ses lecteurs.
 Les étudiants savent combien sont variées les ressources dont
 ils peuvent disposer et chaque séance les retrouve assidus à
 perfectionner leurs études pratiques par la lecture des meilleurs
 traités sur les sciences accessoires. Ceux qui s'occupent actuel-
 lement de dissections ou qui veulent raviver le souvenir de re-
 cherches anatomiques déjà anciennes peuvent satisfaire ce désir
 à l'aide des grands ouvrages d'anatomie à figures qui forment
 une des remarquables divisions de la section de médecine.
    En dehors de ces deux classes de lecteurs, la Bibliothèque est
fréquentée encore par les personnes de tout âge qui suivent les
cours des Facultés, par des jeunes gens qui se préparent, les uns
 aux Écoles supérieures, les autres au baccalauréat ou à la licence.
 On y rencontre souvent des médecins, jaloux de se tenir au cou-
rant des progrès de la science, des magistrats, amis des sciences
 et des arts, des chimistes, des industriels, des ouvriers intelli-
gents qu'attirent les traités sur la chimie, la teinture ou la méca-
 nique. Les collections de la société d'encouragement et le
volumineux et intéressant recueil des brevets d'invention; on
y voit aussi des officiers de l'artillerie ou du génie, utilisant
leurs loisirs par l'étude des ouvrages de stratégie ou des pu-
blications du ministère de la guerre. Souvent enfin, et ce
sont nos jours à marquer d'une pierre blanche, d'honorables
professeurs des Facultés des Lettres et des Sciences ou de
l'École des Beaux-Arts, ne dédaignant pas les ressources que
nous pouvons leur offrir, viennent s'asseoir aux côtés de cette
jeunesse qui prêtera, tout-à-1'heure, une oreille attentive à leurs
savantes leçons.
   On le voit donc, la Bibliothèque du Palais-des-Arts n'a plus à
faire ses preuves: le temps a prononcé sur elle et constaté la haute
utilité ; établissement scientifique créé surtout pour l'enfant du
peuple, elle est devenue pour cette partie si intéressante de la