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                  BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.                    143
    Le livre de Boissieu, intitulé : De l'usage des Fiefs et autres
 Droits Seigneuriaux (Grenoble, 1668, in-fol.), avait paru pour
 la première fois en 1664 (in-8). L'auteur fit entrer dans la
 seconde édition un Traité du Plait seigneurial et de son usage
 en-Dauphiné, ouvrage qni datait de 1652 (Grenoble , in-8). Le
 Traité des Fiefs eut une troisième édition en 1731; Avignon
 (ou Grenoble), chez Charles Giroud, in-fol. ; une autre encore,
 et c'est la plus belle, en 1731 (Grenoble, André Faure, in-fol.).
 Ces nombreuses réimpressions témoignent suffisamment du
 mérite et de l'importance de l'ouvrage. Les décisions que for-
 mule ce judicieux Traité ont fait autorité dans plusieurs Parle-
ments , jusqu'à la Révolution. Depuis lors, il a passé de la Bi-
bliothèque du jurisconsulte dans celle du savant, où il se trouve
placé désormais à l'abri des injures du sort par les documents
qu'il conserve. On trouve en tête de ce livre ujae pièce élégante
et facile, d'environ deux cents vers hexamètres et pentamètres
 [Elegia authoris de Seipso), où Boissieu nous retrace sa vie,
ses travaux littéraires ; M. de Terrebasse l'a reproduite dans ce
volume.
   En 1661 , Boissieu fit paraître à Lyon un volume in-8 de
mélanges [Miscella), composé de morceaux dont la plupart
avaient été publiés déjà. On y rencontre d'abord le commen-
taire de Boissieu sur l'Ibis, avec les remarques d'un ancien in-
terprète sur le même ouvrage. Vient ensuite Philon de Bysance,
Des Sept Merveilles du Monde, traduction latine d'un écrit
qu'il avait découvert en 1633 au Vatican, et pour lequel il fut
devancé par Allatius, dont la version parut à Rome, en 1640.
Boissieu eût anéanti son travail, si les PP. Sirmond et Pétau ,
Cl. Saumaise, Nie. Rigault et d'autres érudits ne l'eussent dé-
cidé à le publier. Boissieu n'est pas toujours du sentiment de
son devancier, et c'est pour cela, sans doute , qu'un éditeur
moderne, L. Teucher, a réuni les deux versions (Leipsig, 1811,
in-8). Arrive en troisième lieu la harangue latine à Urbain VIII,
avec quelques pièces, lettres et instructions en français. M. de
Terrebasse a reproduit les morceaux qui concernent particuliè-
rement l'auteur. Ce sont, après cela, les Silves dont nous avons