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388 LES AUTRICHIENS PRÈS DE LYON. UN CAPITALISTE. AIR : Etqiïest-c' qu' ça m'fait à moi ! Les sentiments qu'on affiche Ne me séduiront jamais ; Je songe à mes intérêts ; On le doit, quand on est riche. Et qu'est-c' qu' ça m'fait à moi, D'être de France ou d'Autriche ! Parents , patrie et loi, L'argent seul est tout pour moi. UN ZÉLÉ. (1) AIR : On va leur percer le flanc. Il faut leur percer le flanc, Plein, plan, R'iantamplan Tirelire en plan ! 11 faut leur percer leflanc! Voilà ce qu'on doit dire, Il n'est plus temps de rire, R'iantamplan tirelire ; Portons-nous tous en avant, Plein, plan, R'iantamplan, Tirelire en plan ! Portons-nous tous en avant, Chassons-les de l'Empire ! (i) UN ZÉLÉ. On avait donné le nom de Zeks aux jeunes gens qui deman- daient à être armés , à être organisés en corps, soit pour la défense de la ville, soit pour être conduits à l'ennemi. Ils persistèrent inutilement : cet honneur ne leur fut pas accordé.