Revue du Lyonnais » série 1 - n°25 ( 1847 ) » pp.423

                              DE LYON.                        423
des présanctiflés, ete, qui, comme les noms romains, frappent à la
fois l'imagination et le cœur.

                               XIII.

                    ÉGLISE DE SAINT-GEORGE.


    La nouvelle église de Saint-George est presque achevée : néan-
moins le moment de juger l'ensemble de la reconstruction presque
radicale qu'elle a subie, n'est pas encore venu. La flèche continue
à monter à l'horizon ; mais elle n'est pas heureuse, relativement à
sa position dans le paysage. Elle ne s'harmonise pas avec lui. Sa né-
cessité, sa convenance admises, je dirai que je n'ai que des éloges
à donner à son exécution. M. Bossan n'eût-il pas été mieux inspiré
s'il eût pensé à créer là une belle apside romano-byzantine avec
triforium extérieur, et à imiier un de ces imposants clochers co-
niques, flanqués de quatre cornes (umulaires. dont nous avons en
Bourgogne, à Savigny-sous-Beaune, de si admirables types, dont
les clochers de Saint-Etienne, de Saint-Augustin, deNotre-Dame-des-
Vignes, de Saint-Jean, de Saint-Douat et de Saint-Cyr de Gênes,
furent indubitablement les premiers modèles?

                               XIV.

               ÉGLISE DE NOTRE-DAME SAINT-LOUIS.


   Rien de nouveau dans ce temple tout italique. Il y aurait urgence
à surélever sou clocher : ce vœu est partagé par le clergé et les
fidèles de la paroisse ; mais on recule devant la dépense qu'en -
traînerait son exécution. Ici, ce sera le cas de donner à la tour ac-
tuelle une petite coupole centrale, flanquée de quatre tourillons
coupolaires, rappelant la forme du campanile de Saint-Laurent de
Gênes, dont on trouve l'imitation libre à Notre-Dame-de-Dole, au
diocèse de Saint-Claude.