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L'ATTENTE DU PRINTEMPS.
Oh ! que lu tardes à renaître,
Printemps, dont nul mortel, peut-être
Comme moi, n'attend le retour !
Nos bois sont encor sans verdure.
Et du réveil de la nature
Rien ne semble annoncer le jour.
Du tropique du Capricorne
Dépassant l'éternelle borne,
Le soleil fuit-il nos climats?
Non ; plus matin brille l'aurore,
Plus tard le couchant se colore,
Mais le printemps ne revient pas.
Quand verrai-je de l'aubépine
La fleur où l'abeille butine
Et dérobe un suc précieux,
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