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«tljà tminr Ses «mirons îif Cyon. MONCORIN A IRIGJVY. Il n'est pas un voyageur qui, en descendant Je Rhône, h la sortie de Lyon, n'ait jeté un regard sur le sommet le plus élevé des collines qui sont h sa droite et n'ait remarqué le bois épais qui le couronne et les peupliers qui coupent d'une manière si pittoresque l'horizon. Ce mamelon, qui domine la contrée, c'est Moncorin, — Mons Corvinus, suivant quelques hardis élymologisles, — un des plus beaux sites d'un pays que ses points de vue et ses horizons variés ont rendu célèbre. Ce bois est le dernier vestige de cette forêt où l'on dit que les premiers chrétiens cherchaient un refuge contre les persécutions des Empereurs. La montagne se termine par une élévation de forme circulaire, évidemment l'ouvrage des hommes, puisque les fouilles n'ont remué que de la terre végétale, et cette particularité rappelle involontairement ces poypes ou tombeaux qu'on trouve partout sur le vieux sol 8