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   — On a fait, en présence d'un de MM. les adjoints délégués
par M. le maire, l'inventaire des objets d'art donnés à la ville
par feu M. Rocoffort de Viriières ; ils consistent en tableaux,
dessins, gravures, marbres, plâtres et médailles. Quelques-
uns de ces tableaux figureront au Musée avec cette inscription:
Donné par M. Rocoffort, d'après son intention, afin, a-t-il dit,
d'avoir des imitateurs.
   Les héritiers n'ayant pas fait d'opposition, la ville sera p r o -
chainement autorisée à accepter ce legs.
   — M. Rocoffort de Vinières a encore légué à l'hospice de
la Charité 10,000 fr. pour l'érection d'une statue en inarbre
blanc de saint Vincent de Paule.
   M. Rocoffort a, dans son testament, émis le vœu que cette
statue fui placée au milieu de la première cour d'entrée et en-
tourée d'une balustrade ; qu'il fut, pour son exécution, ouvert
un concours entre les artistes de Paris et ceux de Lyon, avec
exposition de modèles et que le choix fut arrêté par un jury
composé en partie de membres de l'institut.
    Peut-on, contrevenant aux dispositions du testateur, confier
sans la voie du concours, l'exécution de la statue de saint "Vin-
cent de Paule soit à M. Pradier ou à tout aulre statuaire choisi
parmi les plus habiles artistes de la capitale. Peut-on, au lieu
du marbre prendre la fonte ou le bronze pour cette statue
et la reléguer dans tout autre cour que celle qui a été désignée ?
La volonté du mort n'est-elle pas sacrée, et si l'on accepte
son legs ne doit-on pas s'y conformer en tous points ? Agir
 autrement, n'est-ce pas décourager pour l'avenir ceux qui au-
raient de semblables intentions? Le conseil municipal a r e n -
voyé à une commission le soin de résoudre ces différentes
 questions.
   — M. Guillaume Antonin Charpentier a fait, en 1839, une
donation de 32,000 fr. aux sœurs de saint Vincent de Paule,
 demeurant dans le quartier St-Jean, pour la fondation, dans le
m ê m e quartier, d'une maison de providence dirigée par elles
 et dans laquelle un certain nombre de jeunes filles pauvres
 recevront l'instruction.
    L'acceptation de cette libéralité ne pourra être autorisée que
 lorsque cette communauté aura une existence légale.
    — M l|e J. C. Jourdan a légué à l'institution de la Société
 maternelle une somme de 1200 fr.
    —M. de Lalande a laissé en mourant une somme de 66,000 f.
 pour être répartie à des institutions publiques ainsi qu'il suit :
    aux hospices civils de Lyon, -40,000 fr.
    à l'institution du Dispensaire, 1,200
    à l'institution de Jeunes Orphelins, fondée par feu Me de
       Nuzières, 25,000.