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350 LETTRES, SCIENCES ET ARTS. FACULTÉ DES LETTRES. Cours du deuxième semestre de 1 8 i î . PHILOSOPHIE. Les mardis et les jeudis, à une heure et demie, au Palais Saint-Pierre. M. Bouillier, professeur, continuera l'ex- position et la critique de la philosophie sensualiste du XVIII e siècle. Ce cours s'est ouvert le mardi 20 avril. HISTOIRE. Les mardis et les vendredis, à midi, à l'Hôlel-de- Ville. M. François, professeur, continuera l'exposition de l'His- toire moderne (époque de la réforme). Ce cours s'est ouvert le mardi 20 avril. LITTÉRATURE ANCIENNE. Les lundis et les jeudis, à midi, au Palais Saint-Pierre, M. Démons, professeur, continuera, les jeudis, l'histoire de l'éloquence grecque, et expliquera les pas- sages les plus remarquables de Démosthène, d'Eschine, de Lysias, e t c . 11 donnera, les lundis, la suite de l'histoire des poésies d'Horace, et expliquera les deux livres des Epîtres. Ce cours a été ouvert le 19 avril. LITTÉRATURE FRANÇAISE. Les mercredis et les samedis,à midi, au palais Saint-Pierre. M. Reynaud, professeur, continuant l'histoire du genre dramatique en France, examinera le théâtre de Corneille. Ce cours a été ouvert le samedi 24 avril. LITTÉRATURE ETHANGÈRE. Les samedis, à six heures du soir, au Palais Saint-Pierre. M. Demogeot, professeur-suppléant, expliquera Dante et Pétrarque. Ce cours a été ouvert le samedi 24 avril. — L'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon a, dans une de ses dernières séances ordinaires, entendu plu- sieurs lectures inléressanles, entre autres celle d'un mémoire de M. le docleur Imbert, sur la doctrine de Gall, e t d e c o u p l e l s soit-disant politiques, dans lesquels iVf. de Monlherot a répandu beaucoup d'esprit et de gaîté. Dans cette même séance, M. Gouon a fait hommage à l'Académie d'une médaille qu'il vient de faire frapper en mémoire de l'établissement du système décimal. Celte médaille a élé dessinée et frappée par M. Marius Penin. — L'ouverture du cours d'agriculture professé par M. N i - vière, qui devait commencer au mois de juin dernier, est relardée jusqu'au mois de décembre 1841. C'est par erreur qu'il a été annoncé que cet agronome avait obtenu une allocation de douze mille francs pour la création