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   Donné à Paris le vingt-septième jour de février de l'an de grâce
rail huit cent dix-neuf et de notre règne le vingt-quatrième.
                                                           LOUIS.
                                                   PAR LE ROI :
                                 Le garde des sceaux, ministre secrétaire d'état
                                      au département de la justice,
                                             C. DE SERRE.
                                                 Vu AU SCEAU:

        Le garde des sceaux, ministre secrétaire d'état
              au département de la justice,
                                  C. DE SERRE.


   Le greffier en chef de la cour royale de Lyon, soussigné, certifie
que les présentes lettres ont été publiées et enregistrées en pré-
sence de M. le baron Rambaud, maire de la ville de Lyon, en l'au-
dience solennelle des chambres civiles réunies de la cour royale
de Lyon du samedi dix-neuf août dix huit cent vingt, suivant arrêt
du même jour.
  Lyon, le vingt-trois août dix huit cent vingt.
                                                          FEANCHET.

   Au haut de ces lettres on voit notre écu corrigé et augmen-
té; au basse trouve le sceau représentant d'un côté le roi sur
son trône, et de l'autre ses armes avec la légende LOCIS XVIII
ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE. Et pour conclure, le
timbre de la cour royale suit la légalisation de l'acte.
   A cette citation, nous ajouterons deux remarques; la p r e -
mière c'est que Louis le Désiré, grand amaleurpargoûtet par
système de la déification de la monarchie, du haut de l'Olympe
fleurdelisé où il avait daigné s'asseoir, malgré son érudi-
tion, démêlait parfois assez mal l'histoire de ses sujets. Il
range fièrement Lyon au nombre des villes dont les armoiries
ont été concédées, tandis qu'elles ne sont rien moins que telles.
Son orgueil de roi absolu ne pouvait tolérer qu'une commune
de ses étals possédât quelque distinction qui ne vînt pas de