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 enlr'elles ; le parti est un simple trait vertical qui partage
 l'écu en deux portions égales. Mi-parti ne s'emploie pas en
 armoiries. 4e, 5e, et 6e fautes.
    De sable et d'azur. Le sable ne peut être réuni à l'azur; ce
 serait couleur sur couleur, chose contraire aux lois ; par la
 même raison le sinople ne peut figurer avec les deux couleurs
précédentes. 7e, et 8e fautes.
    Enfin, la livrée ne peut être violet et or, parce que ni l'un
ni l'autre ne figurent dans les armes citées, et que la première
 condition d'une livrée est de répéter les couleurs de l'écu.
    En tout: 9 bévues pour onze mots héraldiques ou soi-disant
 tels ; cela fait un peu plus de 0,8 de bévue par mot. En
 conscience, c'est trop. On pense bien que toutes les règles
 que nous venons d'indiquer ne sont pas sans exceptions, mais
 ces exceptions mêmes ne peuvent servir d'autorisation. Si M.
 J. L. C. avait désiré d'être intelligible, il aurait pu s'expri-
 mer ainsi, si nous-même l'avons compris toutefois, et nous
 y avons mis le temps nécessaire :
    « Trois étoiles vertes brillaient dans un écusson noir et
 bleu, également divisé par une ligne diagonale de gauche à
 droite. » Ou mieux : « Taillé de sable et d'azur à trois étoiles
de sinople brochant sur le tout. » À ce compte, sa phrase
 n'aurait plus contenu que deux fautes ; il est vrai que la
moindre d'elles suffit pour frapper d'impossibilité les armes
en question.
    Après cette observation, nous insisterons peu sur la seconde
tentative héraldique que nous avons rencontrée dans le Capi-
taine Sabord. «... Le vaisseau d'argent qui brille en champ
d'azur aux armes de la ville de Paris. » Certes, M. J. L. C.
qui habite la capitale, devrait bien savoir que le champ
de ses armes n'est pas bleu, mais rouge, car elles s'y voient
partout. M. J. L. C. nous paraît avoir la vue bien basse, ou
la main bien malheureuse.