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196 ni (t) : le reste, dans l'état où ils nous l'ont donné, no paraît pa3 pouvoir offrir un sens suivi. MESSI IIIC ROMVLI CORPVS LONGA IN TACE QSl ESCIT QVI XPI CYM PRIMIS IVSSA SERVARET AB AOTS TVM LECTOR DOMLM AMIS QVINDECIM IVSTVS (2) CONTINVIS PROBATVSQ. F VIT MERITOQ. IVVATVS AECLESIAE SANCTAE DIACOMI EST ORDTNATVS HONORE ETC. Celle-ci fournirait, au besoin, une nouvelle preuve que, dans les premiers siècles do l'église, on était quelquefois ordonné sans pas- ser parles grades intermédiaires de la milice cléricale, ou, comme en dit, fer sallum. Enfin, je ne dois pas omettre cette autre inscription recueillie par Millin aYiviers (3), et qui a pour nous un intérêt spécial comme appartenant à notre Gaule : IN HOC TOMOLO REQVIESCET BON EMORIAE SEYERVS LECTVR ENNOCENS QYI VIX1T IN PACE AN NIS TREDECE OBIIT D ECIMO KAL DECEM BRES Quoique Millin n'ait vu dans le mot LECTVR qu'un nom propre (4), je ne saurais douter qu'on ne doive y reconnaître une altération de LECTOR, telle qu'on en observe fréquemment à cette époque, et, en particulier, sur ce même monument du jeune SEVERVS. Revenons maintenant à notre inscription lyonnaise qui nous ré- (1) De Rom, D. Pe'.riitinere, p. 308. (2) Ici est le monogramme chrétien. (5) Vayage dans les départ, du midi de la France, tom. II, p . 106. (4) Loc. laud.