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STERLING. (Sperling et SI. Staar les suivent. Sabine se tient à une fenêtre et envoie Eh! mon Dieu! ces enfants des baisers). sont encore si bêtes ! M. STAAR. MADAME STAAR. Répandez seulement des fleurs Madame l'inspectrice de la pê- et jetez-les-lui à son visage. che et du bac, vous aurez la bonté de passer la première. SABINË, accourant. Olmers! Olmers! le voilà . MADAME BRENDEL. {On enlend les sons faux d'une trom- Pour cela, jamais, madame la pette) . greffière de la caisse de percep- LE BOUBGMESTBE. tion de la ville, je vous demande bien pardon. Allons , allons à sa rencontre. MADAME MORGENROTH. M. STAAR. D'abord les enfants ! Madame la sous receveuse des contributions, cet honneur vous SPEBL1NG leur arrache les tar- appartient. tines de beurre et les jette sur MADAME STAAR. la table. A Dieu ne plaise 1 Je suis dans Laissez là ces tartines. ma maison. M. STAAR pousse les enfants vers MADAME BRENDEL. la porte. En avant ! en avant ! Je connais mes devoirs... LES ENFANTS criant. MADAME MORGENROTH. Ma tartine 1 ma tartine ! Je ne bouge pas de place... LE BOURGMESTRE, les SUlVant. (Toutes trois, sans avancer, conti- nuent à se faire des compliments). Voulez-vous tenir vos lan- gues! La toile tombe. WIN DU ER ACTE. 8 *