page suivante »
ACTE DEUXIEME. LE BOURGMESTRE. SCÈISE I . A Dieu ne plaise ! je conseil- Mmes STAAR,BRENDEL, MOR- lerais à un seul bourgeois de ne GENROTH toujours à la porte pas se réjouir comme il le doit! du fond se faisant des polites- Nous avons des moyens pour ses. SABINE. cela. MADAME BRENDEL. OLMERS. Vous excuserez Ces dames appartiennent sans MADAME MORGENROTH. doute à votre famille ? Je TOUS supplie LE BOURGMESTRE. MADAME STAAR. C'est ma chère cousine, ma- Je vous en prie, ne me forcez dame Brendel l'inspectrice de la pas à manquer aux convenances. pêche et du bac ; voilà ma chère cousine, madame Morgenroth, MADAME BRENDEL. greffière à la caisse de percep- Ah ! je les entends, ils sont tion de la ville. déjà sur l'escalier. Mmes BRENDEL ET MORGENROTH (Elles reviennent toutes trois sur le devant de la scène). en faisant des révérences. Nous nous réjouissons infini- SCÈNE I I . ment d'avoir l'honneur MM. OLMERS, LE BOURGMES- LE BOURGMESTRE. TRE , STAAR, SPERLING; Mmes STAAR , BRENDEL , Voici ma mère, madame Staar, MORGEN ROTH, SABINE. sous-receveuse des contributions. LE BOURGMESTRE. MADAME STAAR. Heureuse est ma maison! heu- Je vous demande mille fois reuse est la bonne ville de Krœh- pardon, si les rideaux ne sont pas vinkel! blanchis, mais on ne les fait OLMERS. blanchir qu'à la Pentecôte et à Comment donc, monsieur le Noël. Bourgmestre? Je suis heureux, OLMERS. si une seule personne (il regarde Madame, je serais inconsolable Sabine) se réjouit de mon ar- si je troublais les habitudes de rivée. votre ménage.