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90 LAURE. — 11 a fait pour les inondés une bonne étude de fournie et une bonne action. LAVEUGNE, — Nous sommes trop disposé à seconder de tout notre pouvoir le penchant de la jeune école pour la peintur e sérieuse, pour ne pas louer les tentatives faites dans ce but. Les tableaux de M. Lavergne dénotent un peu d'inexpérience dans la conception et l'arrangement, mais on peut y trouver assez pour bien faire augurer de son avenir. LAVIB. —• Ses deux paysages annoncent une certaine enten- te de l'arrangement et de l'effet, qualité fort précieuse chez un paysagiste. Qu'il se garde de l'imitation, qu'il n'adopte la manière de personne, et nous prédisons un bel avenir à M, Lavie. M m e LÉOMÉNIL. — Il était réservé à Mrae Léoménil de faire revivre le genre oublié du pastel. Sa tête de jeune fille réunit aux qualités qui firent la réputation de Lalour une simplicité de faire, qui, à notre avis, la place sur la même ligne que les meilleurs dessins de ce peintre de boudoir. LEPAGE. — Il suit encore les mauvaises traditions de l'éco- le lyonnaise et fait de la petite peinture. Comme Jacquand, il s'attache à la nature morte et néglige les figures ; chez lui l'accessoire absorbe le principal. LEPIND. — Il est l'auteur d'une statuette que les gens de goût préfèrent à la statue de Foyatier. Son abbé Perrin est parfait de vérité et d'expression. Il y a de l'avenir dans ce jeune h o m m e . LESTANG PARADE. — On peut être plus sévère, plus correct de dessin, et surtout plus solide de ton. On est difficilement plus agréable. LEULLIER. — On a pu accuser d'un peu de monotonie le ton local de son tableau : Les Chrétiens livres aux bêtes; on a pu désirer un peu plus d'air, et quelques échos d'une lumière plus vive, mais il n'en reste pas moins établi que c'est là une de ces productions qui classent un artiste; il y a du grand maître dans celte toile. Sa place est dans noire Musée, et la