page suivante »
ville ne laissera pas échapper l'occasion de faire un acte de justice en même temps qu'une belle et utile acquisition. LEYMARIE. — Passionné pour la couleur, cet artiste se laisse un peu entraîner hors du vrai; mais il ne faudrait que quel- ques glacis pour donnera ses tableaux un aspect plus tran- quille , ce qui permettrait à l'œil de s'arrêter sur des détails traités avec une adresse remarquable. MERCEY. — Son paysage historique, la tentation, à part quel- ques parties lourdes dans les premiers plans, est une des meilleures toiles de l'exposition. Ce sont encore de fort jolies choses que les Environs de Rome, de Caslellamare, et la place du grand Duc, à Florence. Mozw. — Naïf, spirituel et d'un ton qu'on voudrait quelque fois plus chaud, ce peintre fait des marines ou plutôt des pay- sages maritimes qui sont recherchés, estimés et qui méritent de l'être. PACACD. — Cet artiste a exposé plusieurs portraits peints adroitement, finement, mais qui ont, pour nous, le tort d'af- fecter la manière vaporeuse des Anglais, manière qui a fait bien des victimes sur le continent ! PENIN. — Son jeton de la Société des Imprimeurs de Lyon., est sans contredit le meilleur des jetons de toutes les sociétés lyonnaises, et pourtant elles ont emprunlé le talent d'artistes parisiens. PERLET. — M. Perlet, qui fait ordinairement de la peinture sérieuse, ne nous a envoyé cette année que deux petites toiles, qui, mal placées, sont à peine visibles, et quelques charman- tes aquarelles que le livret a omises. PONCY. — Sa petite Auvergnate, c'estune toile qu'on prendrait presque pour un tableau flamand si ce n'était l'éclat de la couleur. ROEHN. — Le petit intérieur de Roehn, les extrêmes se touchent, plaît tout d'abord par son aspect tranquille et vrai ; point de ces détails trop faits qui appellent l'œil aux dépens de l'objet principal ; tout est calme, naïf, et la figure du vieil-