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                         s
Aux hommes de ce temps tâcheront de traduire
L'Å“uvre du grand Durer qu'avec vous il admire.

artistes, nous vivons sur un trésor commun,
Où puise tour à tour et qu'augmente chacun.
Le vers naît d'un clavier, d'un marbre qui respire,
Et îe peintre à la voix du poète s'inspire;
Marchant tous ici bas sous le même flambeau,
Tous, tristes ou joyeux, vers un seul but, le beau l

Tenons-nous par la main, comme les sœurs divines,
Que la Grèce voyait, aux clartés d'un ciel bleu,
Entre les verts lauriers, danser sur ses collines,
Et tournons en cadence autour du même Dieu.
                                  Victor   DE LA PEADE.




    LES TÉMOINS INDISCRETS.
             r.Jmùéc/,ume   vaCCade /laoonucJe.


                             I,
Sous l'abri des ormeaux, seuls, vers la fin du jour,
Deux amants s'égaraient, en se parlant d'amour;
Ils se parlaient de près d'une voix douce et tendre,
Croyant qu'on ne pouvait les voir ni les entendre.

Mais la lune le soir se levant sur les bois,
Surprit le jeune couple et recueillit sa voix,
Et redit mot à mot à l'étoile brillante
Les serments du jeune homme et les vœux de l'amante.