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t'.H)                  CHEMIN DE FER

res critiques, car il n'appartient qu'à Dieu de ne se tromper
jamais, qu'à Dieu d'avoir des bienfaits pour tous.
   La Commission d'enquête chargée de donner son avis sur
le passage, dans Lyon, du grand rail-way français, pénétrée
de l'importance de son mandat, a pensé qu'une question qui
a suscité tant d'alarmes, qui a soulevé tant d'antagonisme ,
devait être jugée d'un point de vue élevé ; elle a pensé que,
dégagée de l'esprit d'individualité qui pouvait l'obscurcir et
la compromettre, elle trouverait une solution noble et facile,
soit dans les conditions générales de l'établissement des che-
mins de fer, soit dans des considérations générales sur l'in-
térêt lyonnais apprécié comme intérêt public. Pour être traité
convenablement, un sujet aussi grave eût exigé sans doute
un examen plus approfondi; mais notre ville, trop long-
temps agitée, a soif d'une décision qui mette un terme à son
anxiété.

 CONDITIONS GÉNÉRALES DE L'ÉTABLISSEMENT DES CHEMINS
                           DE FER.


   Il y a trois choses à considérer avant tout dans les chemins
de fer : leur but, leur valeur comme affaire, et le principe
économique imposé à tous ou la raison d'état à leur égard.
Leur but, c'est évidemment d'accélérer, plus encore que d'é-
tendre la circulation établie ou naturelle; leur valeur finan-
cière consistera à rencontrer le plus de contact possible avec
le plus de richesse active possible ; et quant au principe d'é-
conomie publique ou d'intérêt général qui doit régler leur
établissement, on a voulu le fonder sur le respect des droits
acquis, sur le maintien des intérêts existants, sur la conser-
vation des capitaux créés. Développer, recueillir et conserver
le plus de mouvement possible sur leur trajet, telle est la
mission départie aux voies nouvelles. Auprès de ces trois ter-