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32 LE P. MILLIET DE CHALES. On a de lui : 1. Euclidis Elementorum libri octo, ad facilio- rem captum accommodati; Lyon, 1660, in-12, souvent réim- primé-, traduit en français, en 1672 ; commenté parOzanam, Paris, 1709, in-12; et par Audierne, Paris 1753, in—12. II. Cursus, seu Mundus mathemalicus; Lyon, Anisson, 1674, 3 in-fol. On n'avait point encore publié de cours de ma- Ihématliiques aussi complet, et c'est à cet ouvrage que le P. de Châles doit sa réputation. Quoique le format soit peu com- mode, et que les figures ne soient gravées qu'en bois, cet ou- vrage a été longtemps recherché pour sa clarté, et il peut être consulté encore avec fruit. Il comprend trente-un traités, divisés en cent dix-huit livres. On y trouve, dans les traités de la coupe des pierres et dans celui du trait de charpente, Ars lignaria, des détails qui n'avaient point paru jusqu'alors. Le traité de navigation et celui de la recherche des centres de gravité ont joui longtemps d'une grande estime (1). Après la mort de l'auteur, ses manuscrits passèrent à son frère, François-Amédée Milliet de Châles, archevêque de Tarentaise, q:ii les communiqua au P. Aimé Varcin, Jésuite; et c'est d'a- près ces manuscrits que ce dernier donna une nouvelle édition du Cursus, scu Mundus mathemalicus ; Lyon, Anisson, Posuel cl Rigaud, 1690, h volumes in-fol. Cette édition comprend, de plus que la première, 1° une histoire des mathématiques depuis Thalos jusqu'à l'année 1670 ; 2° les six derniers livres d'Eucli- de; 3° la réfutation du système de Descartes. III. L'Art de naviguer démontré par principes et confirmé pir plusieurs observations tirées de fexpérience ; Paris, Etienne Michallet, 1677, in-4°. Ce traité est en latin dans le Cursus Mathemalicus (2). La Biographie universelle dit qu'il fut traduit en français, à Paris, 1673, in-4°, et ne fait pas at- (i) Voy. le Journal des Sao., 1675, pag. 3 i . — 1690, pag. 284. (2) Journal des Sav,, 1677, pag. 109.