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LE P. CLAUDE RABUEL. 33
tenlion que le Cursus lui-môme n'avait point encore paru Ã
cette époque. M. Pillet, auteur de l'article de Châles, aura
probablement pris pour ce traité un ouvrage publié en 1673,
par un nommé Denis, sous ce litre : L'Art de naviguer en sa
plus haute perfection. Le P. de Châles en parle dans son
Avant-Propos.
IV. L'Art de fortifier et de défendre, d'attaquer les places
suivant les méthodes française, hollandaise, italienne et es-
pagnole, le tout enrichi de figures en taille douce ; Paris, Et.
Michallet, 1677, in-12 (l);ibid, le même, 1684, in-12.
V. Lesprincipes généraux de lagêographie; Paris, le même,
1677. La Biographie universelle ajoute au mot géographie l'ad-
jectif mathématique, et donne la date de 1676; nous croyons
qu'il y a là une double erreur. Voy. Le Journal des Savants.
VI. Traité du mouvement local et du ressort; Lyon, Anis-
sonet Posuel, 1682, in-12.
Roucher a voulu faire honneur au P. de Châles de la pre-
mière idée de l'aplatissement de la terre ; La Lande a réfuté
cette opinion, dans le Journal de Paris (2). L'oraison funèbre
du P. de Châles, par Hyacinthe Ferreri, insérée au tome 1 er de
la dernière édition du Mundus mathematicus, donne quelques
détails sur la vie de notre savant mathématicien (3).
Le P. Claude Rabuel, mathématicien aussi profond que
méthodique, a eu, en sa qualité d'auteur, le même sort à peu
près que Descartes, dont il a été le commentateur. Il n'a guère
obtenu, comme lui, que des honneurs posthumes.
(i) Journal des Sav., 1677, pag. 46.
(2) Biog. univ., art. CHALLES.
(3) Voy. Lamy, Entreliens sur les sciences, VI e entretien, pag. 249, édit.
de Lyon, 1706.
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