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                    DES CHEMINS DE FER.                       379

chemins une somme de                             43,750,000 fr.
Il faudrait prélever sur ce revenu, pour les
   divers motifs qui viennent d'être indiqués    24,112,000

             Resterait, profit net. . . . .       19,638,000 fr.
  Cettesomme,miseen rapportaveclecapitalde675,000,000f.
engagé par l'État pour l'application de ce syslème, repré-
sente une quotité proportionnelle de . . .           . 2,90 %•
   11 y a loin de ce bénéfice final à celui de 6,48 °/0 que le sys-
lème du fermage semble, au premier aspect, devoir offrir au
trésor public!!...
   Terminons cette appréciation financière par une dernière
comparaison :
Le système de 1842 donnerait à l'État, pour son
   capital engagé, un revenu net proportionnel de 7,24 %
Le syslème du fermage donnerait à l'État, pour son
   capital engagé, un revenu net proportionnel de 2,90",,
Balance en faveur du système de 1842. . . . 4,34 "/„
   Ainsi, au point de vue financier, le système de 1842 don-
nerait des résultats s'élevanl à plus du double de ceux que
produirait le syslème du fermage.
    Celle énorme différence suffirait pour déterminer le rejet
de ce système. Cependant, avant de prononcer celte exclusion,
il faut considérer si une condition spéciale, dont on lui fait
un grand mérite, peut compenser les désavantages de ses
produits financiers.
    Pour faire valoir le système du fermage, on s'appuie sur-
tout sur ce que les concessions dérivant de ce syslème au-
raient seulement douze années de durée, et enchaîneraient
ainsi pendant moins longtemps que les autres modes la libre
disposition des chemins de fer par l'Étal. Voyons quelle esl
la valeur réelle de cet avantage apparent.
    Le système de 1842 donnerait ù l'État le droit facultatif