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                        F . - N . COCHARD.                    397

sur le Rhône (14 pag.), de Loire (26 pag.), de Saint-Romain
en Galles (28-"] pag.). Il n'est guère de lènements en Frauce
que l'on puisse comparer à Ampuis et à Sainl-Cyr. Les vins
qui s'y récoltent, et qui sont si connus sous le nom de vins
de Côte-Rôtie, jouissent à bon droit de leur renommée.
L'abbé Rozier les améliora en conseillant l'égrappage, et
son neveu Cochard se montra fidèle à ce conseil. Quant à
Saint-Romain de Galles, c'est lui qui donne les marrons de
Lyon si recherchés à Paris, à l'étranger même, et dont il se
fait de considérables envois. On les récolte presque toujours
sur des châtaigners greffés.— Quant à la commune de Loire,
Cochard observe qu'on y avait adopté avec succès la méthode
fort rare de renouveler par la semence les bonnes qualités
de parmentières.
   En 1825, parut la fin de la Notice sur Sainte-Colombe,
notice qui renferme les Hayes, Longes et Trêves, et Tupin-
Semons (40 pag.). Il montrait ici l'industrie agricole luttant
contre l'inclémence d'une atmosphère orageuse et contre les
résistances d'un sol ingrat. Cochard regrettait qu'on laissât
enfouies des richesses minérales, décelées par de nombreux
indices. Il lut à la Société d'Agriculture, Histoire naturelle et
Arts utiles de Lyon plusieurs Mémoires encore inédits. Il r e -
monte aux Romains pour trouver l'origine de l'exploitation
des mines de Saint-Bel et de Chessy. Il la suit jusqu'au m o -
ment où ces mines furent cédées, avec toutes les autres du
royaume, au célèbre Jacques Cœur, argentier de Charles VII.
Cet homme extraordinaire exploita dans le Lyonnais non-seu-
lement les mines de cuivre de Chessy et de Saint-Bel, mais
encore celles de plomb de Courzieu, de Brullioles et de Joux.
Ces communes ne sont pas les seules de noire province qui
récèlent dans leur territoire des richesses métalliques. Co-
chard en indique à Odenas, à Tarare, à Chambost, à Givors,
à Loire, à Longes, à Ampuis, à Condrieu, etc. Comment se
fait-il que nous laissions enfouis sous notre sol des trésors
que la nature y a déposés d'une main libérale                  '••