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398 F . - N . COCHARD. Les recherches de statistique avaient un grand attrait pour Cochard; il y" voyait le moyen d'améliorer l'avenir, en ex- posant l'état du présentet rappelant le passé. Ce fut dans l'intérêt de la statistique qu'il fij, en 1816, un voyage de Sainte-Colombe à Annonay, en passant par Saint-Etienne et traversant le Mont-Pilat. Il communiqua, en 1818, à la So- ciété d'Agriculture, une curieuse et pittoresque relation de ce voyage, et donna sur l'industrie qui anime Givors, Rive- de-Giers, Saint-Etienne surtout, le Manchester français, des détails alors peu connus. En 1820, il fit part à la même Société des travaux inédits de statistique, laissés par Mes- sance, secrétaire particulier de la Michodière, intendant de Lyon en 1766. Il parla aussi des bienfaits de l'administra- tion de Berlin, qui, de l'Intendance de Lyon, passa au ministère de l'intérieur. C'est à Bertin que l'on doit la créa- tion de la Société qui écoutait ces expositions, l'établisse- ment de l'Ecole vétérinaire dans nos murs, et l'introduction des mûriers dans nos campagnes. Les Archives historiques et statistiques du département du Rhône, commencées en 1825, terminées en 1831 et formant 14 volumes in-8°, qu'il faut compléter par deux volumes de Nouvelles Archives (1832), reçurent plusieurs bons travaux de Cochard. Quelque sécheresse qu'il y ait dans une nomen- clature de ce genre, nous indiquerons le litre, le tome et la page de toutes les dissertations publiées par Cochard dans les quatorze volumes des Archives ; ce sera un moyen de faire connaître sur combien d'objets se portait le patient et labo- rieux esprit de l'écrivain (1). (1) Sur l'origine du Franc-Lyonnais, tom. I, pag. 20-35. Sainl-Alban sur la Guillolière, ibid., pag. 81-93. Observations sur la nécessité de réunir le département de la Loire à celui du Rhône; ibid., pag. 161-170. Statistique. Omissions réparées; ibid., pag. 173-180. Notices sur les voûtes souterraines, appelées improprement aqueducs du Rhône; ibid., pag. 241-269.