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                        A DIVERSES ÉPOQUES.                         189

sans interruption ou discontinuation à la clôture, fortifications et
réparations des murailles, boulevards et bastions de ladite ville,
tant sur la montagne de Saint-Sébastien, pour faire ladite clôture
entre les deux rivières, à savoir, depuis la rivière du Rhône jus-
qu'à la Saône, et, en plusieurs autres endroits, des murailles de
ladite ville où était de besoin, et aussi à la réparation et entre-
tènement du pont du Rhône, pendant que le temps était convenable
et propice pour faire bâtiments, remparts et murailles, et les eaux
grosses, qu'ils faisaient tirer pierres à maçonnerie et dresser leurs
autres réparations pour les employer et convertir auxdites œuvres
et fortifications de la ville.
   « En- outre, pour obvier à ce que la partie du pont du Rhône
étant de bois ne se ruine, obstant l'impétuosité et courre du
Rhône, est très nécessaire y besogner et raccoutrerde jour en
jour, et encore il y a deux des axes de pierre les plus prochains de
celui de la Trappe qui sont en gros et éminent péril de tomber et
verser dans le Rhône, qu'il convient de retenir et bien tout refaire,
et les frais, tant desdites fortifications que réparations dudit pont du
Rhône, sont merveilleusement grandes, pour la difficujlé des œuvres
de grandissime entreprise, maniement la présente année, y a été
continué et besogné, tant audit pont du Rhône où l'on est encore
contraint de besogner de présent pour obvier à la décadence d'i-
celui qu'aux murailles dessus la montagne Saint-Sébastien, les-
quelles on a continué sans interruption quand le temps a été propice
jusqu'au mois de juin « que les défenses du roi survinrent. »
   En effet, le 15 juin 1536, le roi fut obligé pour subvenir aux
calamités publiques (peste, famine et sédition), d'allouer aux habi-
tants les sommes provenant des octrois accordés pour les fortifica-
tions.
   En 1539, les travaux de la grande enceinte de la Croix-Rousse
étaient assez avancés pour que François 1" permit aux habitants
de renverser une partie de la première enceinte de Lyon et qui
se trouvait sur la place des Terreaux aux façades mêmes du Pa-
lais St-Pierre. Voici ces lettres-patentes :
    « François I«r au Sénéchal de Lyon, ou à son lieutenant,
salut.