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g7Ô 1° Pour la France., le Rhin pour limite au nord et les Alpes pour limite à l'est; l'acquiescement à ce qu'elle dominât sur 3a Syrie et sur l'Egypte, à ce qu'elle prît possession d'Ancône, de Minorque, de Tunis, de Candie et de Chypre. 2° Pour la Perse, le pays compris entre les nouvelles fron- tières russes et syriennes, c'est-à -dire les parties du Sivas et de l'Anatoiie au sud-est du Taurus, depuis le nord d'Àdana jus- qu'après Sivas. 3° Pour la Grèce, les parties de l'Arménie et du Sivas au sud des frontières russes et à l'ouest des frontières persiques et syriennes, jusqu'au nord du golfe d'Adramiti. 4° Pour l'Autriche, tout le pays limitrophe des nouvelles frontières turco-russes, c'est-à -dire la Moldavie, la Valachie, la Bulgarie, la Servie, la Bosnie, et l'Albanie. 5° Pour la Prusse, le Hanovre elle duché d'Oldenbourg, le Mecklenbourg, la rive gauche du Niémen jusqu'à Grodno, la frontière actuelle du gouvernement de Grodno jusqu'au Bug, et la rive gauche de ce fleuve jusqu'aux frontières de la Gal- licie. 6° Pour la Hollande, la partie actuelle du duché du Rhin comprise entre la rive droite de la Rhur, la frontière actuelle de la liesse électorale, la rive gauche de l'Ems et le Rhin. 7° Pour le duc de Toscane, toute la partie septentrionale des états romains depuis Passignano et Pérouse jusqu'à Ancône, et le duché de Lucques. 8° Pour îe Piémont., les duchés de Parme et Modène. Ces délimitations nouvelles apporteraient des changements notables dans l'organisation actuelle des états européens; mais elles s'enchaîneraient dans un système de compensations et d'avantages réciproques qui décideraient sans aucun doute l'adhésion empressée des parties intéressées. L'Angleterre seule pourrait se plaindre d'un arrangement qui ne stipulerait rien pour elle ; mais^ d'une part, les enva- hissements successifs et l'égoïsme enraciné de cette puissance motiveraient suffisamment son exclusion ; et, d'autre part,