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141 vement à l'intrados du cerveau est de 2 m. 85 c. ; la clef a 0 m. 55 c. d'épaisseur. L'élévation totale du vide sous le cintre qui servait de fenêtre ( fig. 2 ), est de 3 m. 75 c , et la clef de cette pénétration hémisphérique a d'épaisseur 0 m. 30 c. L'aire ou le pavement est fait avec une couche de béton de graviers du Rhône et de chaux de 33 centim. d'épaisseur. Les parements des murs sont de moellons cimentés avec un mortier de chaux et de sable graveleux, et ces parements sont souvent remplis à l'intérieur par du béton. La construc- tion des murs est la môme partout. Près du four à chaux de Vassieux, l'aire est environ à 1 m. 50 c. au-dessus des basses eaux. A quelques centaines de pas de ce dernier point, le Rhône a renversé la première galerie, et ses eaux baignent la base de la seconde. C'est là que j'ai découvert les vestiges d'un soupirail moins bien conservé que celui que j'ai décrit. On ne retrouve ensuite les deux souterrains qu'au chemin de Crépieu, où ils sont très apparents ; il est facile d'entrer dans celui qui est adossé à la montagne, et de le parcourir sur une longueur de trente pas ; la terre bouche l'orifice de la plus grande partie du second. Jusqu'au port de Reilleux , de même qu'au-dessous des bois du château de la Pape, on ne les aperçoit que par petites parties intervallaires. Sur ces localités, le fleuve a fait tomber, en les minant peu à peu , plusieurs morceaux des piédroits et des voûtes : les débris en sont visibles. En s'approchant de la commune de Néron, les chemins couverts reparaissent sur une longueur de plus de 100 pas. A peu de distance du port de Reilleux (PI. VI, fig. 3), le Rhône a emporté la première galerie, et côtoie la seconde, dont on distingue parfaitement la construc- tion. C'est à cette place que j'ai pu prendre la hauteur des piédroits, indiquée ci-dessus.