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  vement à l'intrados du cerveau est de 2 m. 85 c. ; la clef a
 0 m. 55 c. d'épaisseur. L'élévation totale du vide sous le
  cintre qui servait de fenêtre ( fig. 2 ), est de 3 m. 75 c , et la
 clef de cette pénétration hémisphérique a d'épaisseur 0 m.
 30 c. L'aire ou le pavement est fait avec une couche de
 béton de graviers du Rhône et de chaux de 33 centim.
 d'épaisseur.
    Les parements des murs sont de moellons cimentés avec
 un mortier de chaux et de sable graveleux, et ces parements
sont souvent remplis à l'intérieur par du béton. La construc-
 tion des murs est la môme partout. Près du four à chaux de
Vassieux, l'aire est environ à 1 m. 50 c. au-dessus des
basses eaux.
    A quelques centaines de pas de ce dernier point, le Rhône
 a renversé la première galerie, et ses eaux baignent la base
de la seconde. C'est là que j'ai découvert les vestiges d'un
soupirail moins bien conservé que celui que j'ai décrit. On
ne retrouve ensuite les deux souterrains qu'au chemin de
Crépieu, où ils sont très apparents ; il est facile d'entrer
dans celui qui est adossé à la montagne, et de le parcourir
sur une longueur de trente pas ; la terre bouche l'orifice de
la plus grande partie du second. Jusqu'au port de Reilleux ,
de même qu'au-dessous des bois du château de la Pape, on
ne les aperçoit que par petites parties intervallaires.
    Sur ces localités, le fleuve a fait tomber, en les minant peu
à peu , plusieurs morceaux des piédroits et des voûtes : les
débris en sont visibles. En s'approchant de la commune de
Néron, les chemins couverts reparaissent sur une longueur
de plus de 100 pas. A peu de distance du port de Reilleux
(PI. VI, fig. 3), le Rhône a emporté la première galerie, et
côtoie la seconde, dont on distingue parfaitement la construc-
tion. C'est à cette place que j'ai pu prendre la hauteur des
piédroits, indiquée ci-dessus.