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112 semblables, sont restées ouvertes, et les deux dernières étaient sans arcades. Un nivellement fait du réservoir de Chaponost à celui de Sainte-Foy en suivant la pente et la rampe des deux monta- gnes, m'a donné les hauteurs suivantes : Du radier du château de Chaponost, sur la première cu- lée du pont à siphon de Beaunan, 124 m. 52 c. ; sur la deuxième culée, 121 m. 94 c. (1) ; sur le lit de la rivière d'Izeron, ou au pied du pont, 139 m. 34 c. ; sur l'ancien ra- dier (2) du château, 7 m. 90 c. formant à peu près la charge des tuyaux. Le vallon de Beaunan est beaucoup plus large que celui du Garon ; en outre, il a 29 m. 89 c. de profondeur de plus que ce dernier. C'est pour ces deux raisons qu'on mit à Beau- nan un siphon de plus qu'au Garon. Du réservoir de fuite de Sainte-Foy, au réservoir de chasse de Saint-Irénée, l'aqueduc était porté sur trois ponts à arcades qui sont : les 17, 18 et 19e. Le premier de ces ponts, longe une rue de Sainte-Foy; puis, l'aqueduc devient souterrain, fait une anse et se rend sur le deuxième pont, qui est parallèle au chemin de Beaunan, et dont il ne reste plus que les bases des piles qui supportent un mur de clôture. L'aqueduc tourne ensuite à gauche, dans les terres, et vient reparaître au troisième de ces ponts, qui amenait les eaux dans le réservoir de Saint-Irénée. L'on voit plusieurs arcades de ces ponts dans le village de Sainte-Foy et près du réservoir qui se trouve à présent encastré dans les fortifications. (1) Il y a 2 m. 38 c. de différence entre les deux culées. (2) Quoique le radier n'existe pas, j'ai pu connaître sa hauteur à quel- ques centimètres près, en prolongeant le nivellement jusque dans Ste Foy ou les arcades d'un pont-aqueduc sont adossées aux maisons.