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tSo i/twonMeur Gaaar Slume/. Dieu vous a dit, o poète ; « Pour l'humble fleur du vallon « Qui tremble et courbe la tête « Au souffle de l'aquilon, « Sois une fraîche rosée, « Et sur sa tige brisée « Fais briller un doux rayon. « Pour l'oiseau dont le ramage « S'exhale dans le désert, « Sois le rameau de feuillage « Qui met son nid à couvert, « Pour sa plainte cadencée « Qu'il naisse dans ta pensée « Un harmonieux concert. « Sois pour l'exilé qui pleure « Un zéphir tiède et joyeux ; « Et porte dans sa demeure « Quelque souvenir pieux ; « Aux douleurs de son martyr « Môle un accord de ta lyre s f Pour qu'il regarde les deux ! »