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 tif, on trouva aussi un certain nombre d'inscriptions : celles-ci fu-
 rent traitées avec plus de respect, et toutes, je crois, ont été publiées
 depuis par MM. Breghot du Lut et Cochard (1). Aujourd'hui quel-
ques-uns do ces monuments figurent sous les arcades du Palais-Saint-
Pierre ; d'autres existent encore sur les lieux où ils furent trouvés, et
y forment un petit musée lapidaire digne d'attention, que je décrirai
peut-être quelque jour.
     Parmi ces derniers, il est une inscription que feu M. Cochard s'est
contenté de rapporter sans aucun commentaire (2), et sur laquelle il ne
sera pas hors de propos de revenir après lui. Très courte et très mo-
deste, elle est relative à un monument, dont elle nous laisse ignorer
la nature et la destination, qu'une femme nommée Metilia Donata,
qui exerçait la médecine , fit élever à ses frais sur un emplacement
concédé parles magistrats (3). C'est tout ce que nous apprennent ces
irois lignes :

        METILIA               DONATA               ME D IC
           DE      SVA       PECVNIA               DEDIT
              L.       D.          D.      D.
  Notre ville possédait déjà l'inscription d'une autre femme qualifiée
du même titre de MEDICA. Donnée par M. de Savaron dans la mai-
son duquel elle était encastrée (4), elle est aujourd'hui dans la galerie
du Musée (5); la voici :
                             MI NVCIA
                        0-    L.        AS T TE
                             MEDICA
   Gruter en a donné une semblable, comme existant à Rome , inter

  (1) Archives du Rhône, t. I, p. 479-473; H, 53-61, 113-119 et 331-339 ;
HI, 45S-458; XII, 61-64; et XIII, 189-183.
   (2) Archives du Rhône, t. I, p. 470.
  (3) hoco Da(o Decreto Vecurionum.
   {4) Artaud, Inscriptions du Musée, p, 71.
  (5) Sous le n° LII.