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410 tif, on trouva aussi un certain nombre d'inscriptions : celles-ci fu- rent traitées avec plus de respect, et toutes, je crois, ont été publiées depuis par MM. Breghot du Lut et Cochard (1). Aujourd'hui quel- ques-uns do ces monuments figurent sous les arcades du Palais-Saint- Pierre ; d'autres existent encore sur les lieux où ils furent trouvés, et y forment un petit musée lapidaire digne d'attention, que je décrirai peut-être quelque jour. Parmi ces derniers, il est une inscription que feu M. Cochard s'est contenté de rapporter sans aucun commentaire (2), et sur laquelle il ne sera pas hors de propos de revenir après lui. Très courte et très mo- deste, elle est relative à un monument, dont elle nous laisse ignorer la nature et la destination, qu'une femme nommée Metilia Donata, qui exerçait la médecine , fit élever à ses frais sur un emplacement concédé parles magistrats (3). C'est tout ce que nous apprennent ces irois lignes : METILIA DONATA ME D IC DE SVA PECVNIA DEDIT L. D. D. D. Notre ville possédait déjà l'inscription d'une autre femme qualifiée du même titre de MEDICA. Donnée par M. de Savaron dans la mai- son duquel elle était encastrée (4), elle est aujourd'hui dans la galerie du Musée (5); la voici : MI NVCIA 0- L. AS T TE MEDICA Gruter en a donné une semblable, comme existant à Rome , inter (1) Archives du Rhône, t. I, p. 479-473; H, 53-61, 113-119 et 331-339 ; HI, 45S-458; XII, 61-64; et XIII, 189-183. (2) Archives du Rhône, t. I, p. 470. (3) hoco Da(o Decreto Vecurionum. {4) Artaud, Inscriptions du Musée, p, 71. (5) Sous le n° LII.