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132 Hercule fut surnommé de même, selon Varron : Herculem quoque cognominatum «ieÇîxaxov ab eo quod defensor esset hominum (1). On le trouve ainsi mentionné par Lactance, à l'occasion d'Apollonius de Thyane, auquel les Ephésiens avaient élevé une statue sous le nom de ce dieu, pour les avoir délivrés de la peste : Simulacrum ejus, sub Herculis Alcxicaci nomine constitutum, ab Ephesiis etiam nunc honorari (2). Hercule est appelé de même dans une inscrip- tion grecque rapportée par Muratori (3) : H P A K AE I A A E 3 I KAKfil A A II E I P I 0 I Philostrate, qui raconte en détail l'événement auquel Lactance fait simplement allusion, donne à Hercule un autre surnom, mais dont la signification est à peu près identique ; il l'appelle à mrpo- nxioç (4). Les Romains aussi eurent une divinité qui porta un nom tout-à - faitanalogue dans sa signification: du vieux terme latin averruncare, qui a le sens A'avertere, ils firent le dieu Averruncus. A vertendo averruncare, dit Varron, ut deus qui Us rébus prÅ“est, Averruncus. Itaque ab eo precari soient ut pericula avertat (5). Aulugello en parle de même, comme d'un dieu qu'on invoquait pour éloigner les fléaux qui menaçaient les personnes et les fruits de la terre : In istis autem dis quos placare oportet, uti mala a nobis, vel a frugibus (1) De ling. lai., VI, 5. (2) Divin. Institut.,y, 3. (5) Nov. thés., t. I, p . LXII, 9. (4) Eloigné de ma bibliothèque, en ce moment, je ne puis vérifier la cita- tion, et ne la Fais que sur l'autorité des anuotateurs de Lactance. Au reste, ce même nom Stiwr/simstus est donné à plusieurs divinités par les auteurs an- ciens. (Voirie Thés. ling. grÅ“c. de Henry Etienne sur ce mol). (5) Deling. lat.,VÃ, 5.