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292 nairc e t , comme secrétaire, depuis 1812 jusqu'à 1 8 3 6 , r e - marquables par l'ordre qui y règne, par un style simple et concis,, ont beaucoup contribué à répandre la réputation de l'auteur. En tête de ces recueils se trouvent^ en forme d'a- vant-propos, des dissertations savantes sur l'utilité et l'in- fluence des Sociétés d'agriculture, sur la théorie et les expé- riences de la science agricole, sur l'histoire de l'agriculture, sur la statistique, sur la physiologie végétale, sur l'introduc- tion de plantes nouvelles dans nos assolements, sur l'industrie lyonnaise, etc. M. Grogniera publié plusieurs travaux agronomiques. Nous avons de lui un Rapport sur l'établissement agricole de M. de Staël, à Coppet, en 1S27. L'auteur nous indique la marche qu'à suivie cet agronome pour éliminer les céréales improductives et les remplacer par des plantes fourragères, en indiquant les localités danslesquelles il convient d'imiter l'agriculture suisse. Comment se fait-il qu'on voie encore aux portes de notre cité des champs de blé produisant 5 ou 6 pour 1, tandis que le commerce nous met en rapport avec des contrées où la terre donne 20 fois la semence, où le travail de l'homme coûte cinq fois moins que dans nos campagnes, où les impôts territoriaux sontpresques nuls; il décrit des machines agricoles:1a faneuse, la charrue-taupe, le moulin à avoine,etc., etc.; il décrit les races d'animaux domestiques nouvellement importées sur les rives du Léman, en faisant connaître les travaux exécutés p a r M . d e Staël pour les croiser et les acclimater. En 1818, il communiqua à la Société d'agriculture un rap- port sur un nouvel engrais dit gadoue artificielle, etc. «.... Nous trouvanlà la Guillotière, l'undes faubourgs de Lyon, dit-il dans un avis placé en têted'une seconde édition de ce travail, on nous parla d'une espèce de gadoue artificielle que fabriquait au village de lîrosse un cultivateur nommé Chedecal. I\Tous nous rendîmes sur-le-champ chez ce cultivateur, dont le do-f maine est situé à une lieue et demie de la Guillotière. Il nous fit p a r t , avec une grande complaisance, des procédés qu'il