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nairc e t , comme secrétaire, depuis 1812 jusqu'à 1 8 3 6 , r e -
marquables par l'ordre qui y règne, par un style simple et
concis,, ont beaucoup contribué à répandre la réputation de
l'auteur. En tête de ces recueils se trouvent^ en forme d'a-
vant-propos, des dissertations savantes sur l'utilité et l'in-
fluence des Sociétés d'agriculture, sur la théorie et les expé-
riences de la science agricole, sur l'histoire de l'agriculture,
sur la statistique, sur la physiologie végétale, sur l'introduc-
tion de plantes nouvelles dans nos assolements, sur l'industrie
lyonnaise, etc.
    M. Grogniera publié plusieurs travaux agronomiques. Nous
avons de lui un Rapport sur l'établissement agricole de M. de
Staël, à Coppet, en 1S27. L'auteur nous indique la marche qu'à
suivie cet agronome pour éliminer les céréales improductives
 et les remplacer par des plantes fourragères, en indiquant les
localités danslesquelles il convient d'imiter l'agriculture suisse.
 Comment se fait-il qu'on voie encore aux portes de notre cité
 des champs de blé produisant 5 ou 6 pour 1, tandis que le
 commerce nous met en rapport avec des contrées où la terre
 donne 20 fois la semence, où le travail de l'homme coûte cinq
fois moins que dans nos campagnes, où les impôts territoriaux
 sontpresques nuls; il décrit des machines agricoles:1a faneuse,
la charrue-taupe, le moulin à avoine,etc., etc.; il décrit les races
 d'animaux domestiques nouvellement importées sur les rives
 du Léman, en faisant connaître les travaux exécutés p a r M . d e
 Staël pour les croiser et les acclimater.
    En 1818, il communiqua à la Société d'agriculture un rap-
port sur un nouvel engrais dit gadoue artificielle, etc. «.... Nous
 trouvanlà la Guillotière, l'undes faubourgs de Lyon, dit-il dans
 un avis placé en têted'une seconde édition de ce travail, on nous
 parla d'une espèce de gadoue artificielle que fabriquait au
 village de lîrosse un cultivateur nommé Chedecal. I\Tous nous
 rendîmes sur-le-champ chez ce cultivateur, dont le do-f
 maine est situé à une lieue et demie de la Guillotière. Il nous
 fit p a r t , avec une grande complaisance, des procédés qu'il