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112 savoir clairement sur qui devait peser la dette contractée. L e g o u v e r n e m e n t et la ville d e L y o n , tout e n la r e c o n - naissant de la manière la plus formelle, se la sont p o u r - tant sans cesse renvoyée l'un à l'autre. E n 1827, le gou- v e r n e m e n t a déclaré que cette dette n e regardait que lui seul3 m a i s , p o u r se dispenser de la payer, on a i n v o q u é , en i 8 3 5 , les prescriptions, la déchéance, au mépris de l'ordonnance de i 8 # 6 , qui relève de la déchéance les dettes fondées sur dépossessions p o u r cause ({'utilité publique. N o n , ce n'est pas ainsi q u ' e n agissent les gou- v e r n e m e n t s s a g e s , les gouvernements réparateurs : la d r o i - t u r e et la b o n n e foi sont, en toute occasion, leur règle de c o n d u i t e , et ils r e g a r d e n t comme indignes d'eux toutes les subtilités, tous les détours si familiers à l'esprit de chi- cane. C e p e n d a n t nous nous plaisons à croire que le gou- v e r n e m e n t actuel a pu e r r e r u n m o m e n t , et nous avons toute raison d'espérer qu'il se fera une gloire de r e c o n - naître son e r r e u r . J.-S. P. ERRATA. Page 106, ligne 24, au lieu de 1826, lisez ; 1806. Page 111, ligne 10, au lieu de : donné en 1806 et en 1821, lisez seule- ment : donné en 1821.