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94 héritage, soient embellies et se perfectionnent par la plus excellente éducation ? « Telle est celle, Messieurs, que vous, qui êtes les pères de la patrie, venez solliciter pour vos jeunes conci- toyens. « Et vous, Monsieur , dont le zèle , les talents et la gé- nérosité sont de surs garants de votre administration, qui n'êtes animé que par la passion du bien public , ne l'envi- < sagez-vous pas, cette éducation, comme digne de vos soins et de votre sollicitude ? « Pour nous , Messieurs, tant que nous vous aurons pour témoins et pour modèles, aucune difficulté ne nous rebutera, aucun ménagement ne nous arrêtera. Trop satisfaits d'entrer dans vos vues de sagesse et de bienfai- sance, et de mériter de plus en plus votre confiance et vos suffrages. » Louis Tolozan, prenant la parole, répondit : Messieurs , « Le Consulat en recevant l'hommage que vous venez lui renouveller chaque année , y voit moins une formalité d'usage, qu'un nouveau témoignage de votre attachement pour la patrie. « En formant à l'exercice des vertus la jeunesse qui vous est confiée , vous lui préparez des citoyens dignes d'elle. « Le zèle le plus soutenu, la vigilance la plus éclairée , vous guident dans les devoirs pénibles que vous vous êtes imposés, et la reconnaissance publique vous nomme parmi ses bienfaiteurs. « Le salutaire effet de vos instructions ne se borne pas au bonheur des enfants , celui des pères devient votre ou-