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îui avaient été prêtés pour la construction des quais de
Retz, du Bon-Rencontre et de l'Hôpital. Les Génois con-
çurent des inquiétudes à l'égard de la solidité de leurs
créances; la franchise et le crédit de Louis Tolozau les
dissipèrent bientôt. Le zélé trésorier, avant l'échéance des
engagements de la ville, pria ies Génois de tirer sur lui      t
des lettres de change pour leur remboursement; cette
proposition ayant mis les prêteurs dans l'alternative d'être
remboursés sur le champ, ou de diminuer le taux de l'in-
térêt que leur payait la ville, la garantie que leur offrait
la caution de Louis Tolozan les fit renoncer à leur rem-
boursement et accepter la réduction d'intérêt demandée.
   En prenant possession de la place de trésorier-receveur
des deniers communs, dons et octrois de la ville de Lyon,
Alexis-Antoine Regny s'engagea de la remplir aux mêmes
conditions, charges et honoraires qu'elle l'avait été par
son prédécesseur, à l'exception cependant de l'intérêt
du cautionnement à fournir, dont le taux fut réduit à
trois pour cent. Ce cautionnement fut de six cent mille
livres. Le nouveau trésorier renonça à toutes provisions
sur les emprunts qui pourraient être faits, tant pour rem-
boursements que pour reconstitutions, ou tous autres ob-
jets. Quant aux avances à faire par lui à la ville, lorsque
les circonstances l'exigeraient, il fut convenu que l'inté-
rêt de toutes les sommes avancées serait de cinq pour
cent. Alexis-Antoine Regny se soumit, en outre, à toutes
les conditions que le Consulat penserait devoir exiger
pour le plus grand avantage de la ville et communauté.
  Le temps d'exercice de messire Antoine Fay de Sa-
thonay, prévôt des marchands de Lyon, expirant à la fin
de 1784, «ne assemblée des notables de la ville, tenue le
16 décembre de cette aanip. ,.e», px-é-o.ution des fameuses