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8.6 lettres patentes du roi Louis XV., du 3 i août 1764, con- cernant l'administration municipale de Lyon, élut trois candidats pour remplacer M. Fay. Très-peu de personnes aujourd'hui savent ce qu'était cette assemblée des notables. Elle se composait du prévôt des marchands, des quatre échevins, des douze conseillers de ville, de deux officiers de la sénéchaussée, d'un mem- bre du chapitre de l'église primatiale , d'un membre de l'ordre du clergé, d'un membre de l'ordre de la noblesse, d'un conseiller au siégé de l'élection, d'un trésorier de France,, d'un membre de l'ordre des avocats, d'un mem- bre de la communauté des notaires, d'un membre de celle des procureurs, de cinq membres du haut commerce et de quatre membres des communautés d'arts et métiers. Le nombre de ces notables était donc de trente-six, dont les dix^sept derniers étaient nommés par des députés élus dans l'assemblée du chapitre de l'église primatiale 3 dans celle de l'ordre du clergé, convoquée par l'archevêque; dans celle de l'ordre de la noblesse, convoquée par le sénéchal 3 dans celles de la sénéchaussée et des autres juri- dictions , convoquées par les présidents ; dans celles des avocats, notaires et procureurs; dans celles des corpora- tions d'arts et métiers, convoquées par le prévôt des mar- chands. Ces convocations avaient lieu dans les huit pre- miers jours de décembre. L'assemblée des députés se te- nait dans une des salles de l'"Hôtel«de-"Ville, sous la con- vocation et la présidence du prévôt des marchands. Les notables étaient élus pour une année, et ils pouvaient être réélus ; ils devaient être âgés de trente-cinq ans et domiciliés à Lyon depuis dix années. Les trois candidats élus par eux pour la place de prévôt des marchands, de- vaient être nés à Lyon, et jouir des privilèges de la no-