Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                                 389
 qu'il emploie, point de ces entraves trop fortes et d'une ap-
plication continue^ difficile et fatigante, plus de ces corsets
de f e r a ressorts inflexibles, gênant la respiration, compri-
mant la poitrine, émaciaut les muscles, soulevant forcément
les épaules, et ajoutant une difformité à celle qu'on veut d é -
truire. Construits d'après le double principe énoncé plus
haut, les appareils de M. le docteur Pravaz sont aussi simples
qu'il est, je crois, possible de le faire. Un seul les résume
tous, c'est un lit incliné et suspendu, sur lequel la malade est
commodément couchée, et sur lequel aussi, au moyen d'ua
mécanisme ingénieusement a n n e x é , elle peut exercer les
bras et conséquemment les muscles qui s'insèrent à la partie
déformée. Je n'entreprendrai pas de décrire le lit à double
brisure, sur lequel d'ailleurs M. Pravaz donne les détails les
plus circonstanciés, sans restriction, sans réserve a u c u n e ,
une description ne saurait être assez complète ; il faut
voir et toucher pour comprendre tout ce qu'il a fallu de
patience, de travail et de science m é c a n i q u e , pour arriver
à une simplicité si grande et si infaillible dans ses résultais.
Cet appareil, on doit le dire, n'est pas dû en entier à M. Pra-
vaz , mais il a subi entre ses mains des modifications si utiles,
des perfectionnements si nombreux, qu'il fait tout-à-fait ou-
blier celui qui en a fourni l'idée, le lit de l'orthopédiste an-
glais Shaw.




                               II.



                    EXERCICES GYMNAST1QUES.



   Une vaste salle occupant le rez-de-chaussée de l'aîle gauche
de l'établissement, est affectée au gymnase. C'est là que se
trouve la collection la plus nombreuse, la plus complète