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ventilation complettent les conditions hygiéniques indispen-
sables à un semblable local. Partout aussi on admire la
main qui préside à tous ces soins, car c'est une femme qui
surveille toutes ces petites exigences, et celte femme est une
nouvelle mère que retrouve chaque demoiselle en entrant
dans l'établissement. On aime à rencontrer en Mrae Pravaz
toutes les qualités de son sexe, b o n n e , douce, attentionnée,
sans ostentation , sans affectation , elle sait rendre agréables
les relations continuelles qu'elle a avec les élèves et leurs
parents.
Qu'il me soit permis maintenant de jeter un coup d'Å“il
sur les moyens employés pour atteindre le but d'utilité de
l'institut. Ces moyens peuvent être divisés en trois caté-
gories : 1° les appareils orthopédiques, 2° les exercices gym-
nasliques, 3° les médications.
I.
APPAREILS ORTHOPÉDIQUES.
Ils ont été construits d'après un double principe émis dans
le prospectus publié par MM. Pravaz et Guérin , je vais le
citer en entier.
« 1° Localiser autant que possible l'extension, de manière
à ne pas fatiguer inutilement les parties saines de l'épine et
à concentrer toutes les forces extensives sur celles qui sont
courbées.
« 2° Combiner simultanément l'exercice des muscles de
l'épine avecl'exlension, de manière à ne pas laisser le corps
dans un repos continu. »
On peut le dire , entre les mains de M. le docteur Pravaz,
l'orthopédie a fait des progrès immenses ; avec les procédés