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158 . Croirait-on qu'il fùl si facile D'obtenir l'immortalité (1)? » Le P. Valoris avait fait imprimer une tragédie intitulée Brulus; je ne la connais pas. Nous avons encore de lui : In Equestrem sta- tuant Ludovico magno Lugduni positam Oratio habita in collegio SS. Trinitatis, ab Antonio Valoris, societatis Jesu sacerdole, III. Cal.jan. Anno M. DCC. XIII. Lyon, André Laurens, 1714, in-4° de 39pa- ges, non compris la dédicace à François de Neuville de Villeroy, maréchal, duc et pair, gouverneur de Lyon. Ce discours est d'une bonne latinité ; dans la première partie, Valoris célèbre la gloire de Louis XIV, et dans la seconde, l'amour des Lyonnais pour leurs princes. Ce que j'ai demandé avant tout à l'orateur, ce sont des choses locale^, et je dois mentionner un bel éloge de la place Belie- cour, puis ce tableau de Lyon, qui est vrai aujourd'hui même : « Sit Lugduno civitas vastior ; haud erit pro vastitate frequentior. Nihil hîc vacuum , nihil otiosum ; ab imo tabulato ad summum fas- tigium occupata omnia, omnia plena ; vel minimus angulus, vel angustissima asdium projeclura suum habet habitatorem aut hospi- tem ; ita ut in unà domo domus soleant esse multœ raraque Lug- duni sit unius domini domus. Hinc in urbe îota civium mullittido tanta, ut si pergat per viros recens hospes, neget restare quem- quam in œdibus; aedes si subeat, neminem jam ire per vicos sen- tiat(2).» Nous avons aussi du P. Valoris, un Panégyrique de Louis-le- Grand, prononcé au collège de Lyon, le 25 d'août 1714, Jour de la distribution des prix; Lyon, André Laurens, 1715, in-4° de 34 pages, non compris la dédicace à François-Paul de Neuville de Villeroy, archevêque et comte de Lyon, primat de France. Mé- diocrement écrit, le discours n'offre rien de remarquable qui doive nous arrêter (3). Il existé , aux manuscrits de la Bibliothèque de Lyon, n° 64&, deux ouvrages du même auteur; le premier a pour titre :De Arte poeticâ sex Dissertationes veteribus recentibusque authoribus illustratœ, a P. A. de Valoris, societatis Jesu presbytero, in collegio Lugdunensi rhetoricœ professsore, anno domini 1715, in-4° de 195 pages. Les préceptes de cet Art poétique sont courts, et les exemples, peu (r) LETTRES vkmih., tome tll, page 32. (a) I. Pars. , page 18. (3) On conserve à la bibliothèque de Lyon, une copie manuscrite de ce P&NE- GVHIQTJE, n° 3 i l . Elle n'est pas de l'écriture du P . Valoris,