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               . Croirait-on qu'il fùl si facile
                 D'obtenir l'immortalité (1)? »
    Le P. Valoris avait fait imprimer une tragédie intitulée Brulus;
je ne la connais pas. Nous avons encore de lui : In Equestrem sta-
 tuant Ludovico magno Lugduni positam Oratio habita in collegio SS.
 Trinitatis, ab Antonio Valoris, societatis Jesu sacerdole, III. Cal.jan.
Anno M. DCC. XIII. Lyon, André Laurens, 1714, in-4° de 39pa-
 ges, non compris la dédicace à François de Neuville de Villeroy,
 maréchal, duc et pair, gouverneur de Lyon. Ce discours est d'une
bonne latinité ; dans la première partie, Valoris célèbre la gloire
de Louis XIV, et dans la seconde, l'amour des Lyonnais pour leurs
princes. Ce que j'ai demandé avant tout à l'orateur, ce sont des
 choses locale^, et je dois mentionner un bel éloge de la place Belie-
cour, puis ce tableau de Lyon, qui est vrai aujourd'hui même :
    « Sit Lugduno civitas vastior ; haud erit pro vastitate frequentior.
Nihil hîc vacuum , nihil otiosum ; ab imo tabulato ad summum fas-
tigium occupata omnia, omnia plena ; vel minimus angulus, vel
angustissima asdium projeclura suum habet habitatorem aut hospi-
tem ; ita ut in unà domo domus soleant esse multœ raraque Lug-
duni sit unius domini domus. Hinc in urbe îota civium mullittido
tanta, ut si pergat per viros recens hospes, neget restare quem-
quam in Å“dibus; aedes si subeat, neminem jam ire per vicos sen-
tiat(2).»
    Nous avons aussi du P. Valoris, un Panégyrique de Louis-le-
 Grand, prononcé au collège de Lyon, le 25 d'août 1714, Jour de la
distribution des prix; Lyon, André Laurens, 1715, in-4° de 34
pages, non compris la dédicace à François-Paul de Neuville de
Villeroy, archevêque et comte de Lyon, primat de France. Mé-
diocrement écrit, le discours n'offre rien de remarquable qui
doive nous arrêter (3).
   Il existé , aux manuscrits de la Bibliothèque de Lyon, n° 64&,
deux ouvrages du même auteur; le premier a pour titre :De Arte
poeticâ sex Dissertationes veteribus recentibusque authoribus illustratœ,
a P. A. de Valoris, societatis Jesu presbytero, in collegio Lugdunensi
rhetoricœ professsore, anno domini 1715, in-4° de 195 pages. Les
préceptes de cet Art poétique sont courts, et les exemples, peu

  (r) LETTRES vkmih., tome tll, page 32.
  (a) I. Pars. , page 18.
  (3) On conserve à la bibliothèque de Lyon, une copie manuscrite de ce P&NE-
GVHIQTJE, n° 3 i l . Elle n'est pas de l'écriture du P . Valoris,