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Elles reprennent selon leurs vues particulières , et examinent
de nouveau les livres et les productions diverses qui ont déjà
subi la critique des journaux parisiens ; souvent elles ne craignent
pas de casser les arrêts de la capitale. Presque toutes ces Revues
contiennent des compositions originales en prose ou en vers et
qui sont ou les premiers essais de jeunes artistes, ou les touchans
ressouvenirs de ceux qui ont quitté Je sol natal pour venir à
Paris chercher ce qu'on y cherche ordinairement : gloire , for-
tune et plaisirs. Bienheureux celui qui gagne à cette grande l o -
terie , et qui dompte le succès par droit de conquête ou par
privilège de bonne fortune. Nous avons retrouvé avec plaisir }
dans les Revues Départementales , plusieurs noms que la publi-
cité parisienne nous avait habitués à considérer comme appar-
tenant à notre capitale. Parmi les recueils nouveaux, nous nous
contenterons de citer :
    La France Provinciale, paraissant à Avignon, et qui a été
 l'une des premières à secouer le joug de la métropole ; la Revue
 du Cher, à Bourges ; la Revue de l'Est, à Metz ; la Revue du Midi,
 à Toulouse ; la Revue de Bretagne, à Rennes : la Revue de Rouen ;
 la Revue de Seine-el-Oise , e t c . , etc
     Nous souhaitons donc courage et persévérance à ces jeunes gens,
  qui se lèvent du fond de nos provinces et font entendre au pays
 des voix diverses , qui toutes s'accordent et s'harmonisent pour
  contribuer au progrès national. Travailler ainsi , c'est mieux
  faire pour détruire les abus de la centralisation que de fabriqner
  on texte de loi.