Lettre de Pierre Charnier adressée à Théodore de Seynes dans laquelle il lui fait part des conséquences de l'insurrection de juin 1849 et lui demande conseil. (Bibliothèque municipale de Lyon - Fonds ancien, MS_RUDE_377_f260_et_264)
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Pierre Charnier débute cette lettre destinée à son ami demeurant désormais près de Arles, en lui rappelant combien son influence sur les ouvriers canuts avait été perdue lors des évènements insurectionnels. Il fait même allusion à son désir à l'époque de quitter Lyon. Il poursuit en démontrant comment les actions qu'il a mis en place pour soutenir certains des émeutiers inculpés le ramenèrent sur le devant de la scène, tout spécialement à travers une anecdote qu'il se propose de relater. Il souligne que cet épisode lui a valu l'approbation générale, relayée dans tous les journaux de la ville, depuis L'Espoir (qui a remplacé Le Peuple souverain , suspendu après l'insurrection), juqu'à La Gazette de Lyon .

Pierre Charnier raconte donc comment, le , le frère, chef d'atelier, de l'accusé Curt lui demanda de se charger de la défense de l'inculpé. Pierre Charnier explique comment il rendit visite à Curt alors en détention provisoire. Il relate enfin brièvement le déroulement et l'issue du procès.

Pour preuve de sa célébrité reconquise, Pierre Charnier recopie un extrait d'article paru dans le Censeur .

En conclusion, Pierre Charnier renvoie au passage final de la lettre qu'il envoya à Pavy, le .

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