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                     LES ARCHIVES M LÀ: PRIMATIALE DE LYON                      425

des Obits, d'anniversaires et autres papiers, qui se trouvèrent entre les
mains d'officiers du Chapitre et des personnes de l'Église. Le plus
grand livre des Obits fut retrouvé, en 1616, par floris Blachery, per-
pétuel de l'église de Lyon, inhumé dans la chapelle Sainte-Anne,
qui est le lieu de sépulture de Messieurs les perpétuels. (1) Vers
l'année 1566, le Chapitre employa la somme de cent ccus pour
retirer de toute part ce qui avait échappé au pillage général ; de ce
nombre se trouvaient les Terriers signés par Bersysiaco, en 1406,
et par Courvion en 1541 ; — un recueil manuscrit d'anciens titres
rassemblés sur la fin du xve siècle, par un chanoine de l'église de
Lyon, sous ce nom général : « De fundatione Ecclesiœ lugdunen-
sis; » Severt le cite plus d'une fois ; — un ou plusieurs recueils d'an-
ciens Statuts de l'Église de Lyon. »
   « Enfin, » ajoute le même écrivain anonyme, « on peut voir dans
le même Severt et dans le P. Ménestrier, seuls auteurs auxquels les
archives de Lyon ont été ouvertes, ce que le Chapitre conserve
encore aujourd'hui de ses anciens titres. On trouverait même, à cet
égard, dans les actes capitulaires, f° 317, où est la mémoire des
papiers et titres de l'Église de Lyon qui furent mis en garde, pen-
dant les troubles, dans le château de Chalmasel d'où on les retira
dans la suite de divers renseignements. »
   Du reste, déjà en 1627, Isaac Le Fèvre, en écrivant son livre inti-
tulé : « Nombre des églises qui sont dans l'enclos et dépendances de

vitraux et sur la ceinture de ladite église. Il avait déjà donné à cette église des
témoignages de sa libéralité. Les anciennes formes du choeur, qu'on a renouvelées
depuis peu d'années, avaient été faites à ses frais. Elle accorda encore aux Croppet
un privilège unique, qui est de faire sonner aux décès de ceux qui composent leur
famille la grosse cloche de la cathédrale, honneur fort distingué en cette ville. »
   Ce fut le 27 janvier 1563 que le Chapitre autorisa les sieurs Croppet et de
Capella, l'un notaire royal et l'autre banquier, « de faire dresser un chœur de bois
dans l'église Sainte-Croix, comme il leur plaira et selon leur dévotion, en attendant
qu'il plaise à Dieu remettre son Église en paix et tranquilité. » (Reg. capitul.,
1. L U I , e> 50.)
  (1) « La chapelle de Sainte-Arme, dans le cloître, où sont inhumez les perpé-
tuels et habituez, et quelques autres. » (Quincarnon. Les aniiq. et la fond, de la
Métropole des Gaules, p. 19.)