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                                                             "REVUE CRITIQUE
                                                                                               DES


                            LIVRES                                                         NOUVEAUX

LES HUGUENOTS ET LES GUEUX, étude historique sur vingt-cinq années
  du xvi« siècle, par M. le baron KERVYN DE LETTENHOVE, correspondant de
  i'Institut, etc., tt. V et VI. — Bruges, Beyaert-Storie, 1885.

   La Revue lyonnaise, qui ne néglige de rendre compte à ses lecteurs d'aucune
œuvre importante, a signalé, l'année dernière, avec l'intérêt qu'excite une publi-
cation de cette nature et de cette valeur, les quatre premiers volumes de Les
Huguenots et les Gueux, de M. le baron Kervyn de Lettenhove. Tous les érudits
connaissent le nom de cet infatigable pionnier de la science historique, qui s'est
tour à tour voué à l'étude de Froissart, de Comines, de Charles-Quint, de Chas-
tellain, et dont l'Histoire de Flandre restera comme un monument de piété filiale
élevé à l'honneur de son pays. Annoncer un nouvel ouvrage sorti de sa plume,
ce n'est pas seulement rendre hommage à sa fécondité, c'est aussi exciter la juste
curiosité de ceux qui pensent comme nous que l'histoire n'est jamais définitive,
en ce sens que, si les événements décrits demeurent les mêmes, on peut toujours
espérer d'en scruter mieux les causes, en mettre les conséquences en une plus
vive lumière, et en renouveler l'exposition à l'aide de documents nouveaux ou
oubliés. Et qui sait mieux que M. Kervyn de Lettenhove découvrir ces trésors
cachés et en faire usage? Qui a mieux que lui le secret des archives et qui les
fouille avec plus d'intelligence? Sa dernière œuvre l'indique. Il semblait que la
seconde moitié du xvic siècle, si profondément étudiée depuis quelque temps en
France ou à l'étranger, ne pouvait plus avoir aucun mystère pour nous. On
croyait naïvement que tout était connu sur ce point et avait été dit. Mais voici
qu'avec les correspondances militaires et diplomatiques déposées à la Bibliothèque
nationale de Paris, au British Muséum, au Record Office de Londres, aux
archives de Bruxelles, de Simancas en Espagne, d'Ypres et de La Haye, les
relations entretenues par les réformés de France avec les révoltés des Pays-Bas
apparaissent sous un jour tout à fait nouveau sous sa plume. Il suffit à celle-ci
d'être exacte et fidèle pour que nous assistions à un spectacle jusqu'alors inconnu.
Ce sont les héros de son histoire qui parlent eux-mêmes. On dirait volontiers