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29° LA REVUE LYONNAISE « M. Vietty est arrivé à Avenas avec des idées préconçues. Il s'est laissé facilement entraîner par quelques caractères généraux qu'il a cru remarquer dans le style de l'autel. La plupart des sujets représentés lui ont échappé. Il n'a point analysé l'inscrip- tion. On peut donc sans témérité récuser son autorité dans cette circonstance. » Il m'est impossible de voir là autre chose que du verbiage et de l'avocasserie. Il n'y a que des soupçons et des hypothèses ; mais de faits ou de preuves, point. Je trouve surtout charmante cette grave objection : « Il n'a point analysé l'inscription ! » Quelle analyse voulez-vous qu'on fasse de quatre malheureux vers, altérés par les copistes, et incompris de vous-même? En effet, vous maintenez la leçon fiuiturus, qui est un affreux barbarisme, à la place de fluxurus, participe futur du verbe fiuo. Dans le penta- mètre qui finit l'inscription, vous donnez kfugat le sens absolument contraire de fugit. Vous faites ainsi « fuir » celui qui « met en fuite. » Au même vers, vous négligez absolument l'idée considé- rable et le mot de « décès : » — « Régis ad interitum. » Mais c'est assez. F . CUCHERAT. {A suivre.')