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           HÉLIOPOLIS

                                        Mens agitât molem.




           i E longe h désert vers Héliopolis.
              La plaine sablonneuse aux onduleux replis
              Se déroule à ma droite, aride, désolée,
Nue et par un soleil implacable brûlée.
A ma gauche, s'étale un printemps enchanté.
La vie exubérante et la mort à côté !
Entre ces deux aspects la route se prolonge.
Le contraste saisit l'esprit; et moi je songe
Qu'il suffit d'un peu d'eau, sous ces deux enflammés-,
Pour couvrir le désert d'ombrages embaumés,
Et que le coeur brisé renaît sous une larme !


Tout ici fait penser, tient l'âme sous le charme
Des plus grands souvenirs que l'histoire ait laissés.
Moïse et Jésus-Christ en ces lieux sont passés.
On t'y rencontre, ô France, héroïque et féconde,
Allant de ton génie ensemencer le monde.