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iio                         LA REVUE LYONNAISE

   Lodovico Amedeo termine en priant Julien Alexandre de lui com-
muniquer ses papiers de famille lui en promettant le prompt et fidèle
retour. Cette lettre est en italien.
   Les sept enfants de Lodovico Amedeo sont :

    i° Carlo Vittorio Pagan, avocat, intendant pour Sa Majesté de la
ville et province de Pignerol.
    Nous avons deux lettres de Carlo Vittorio. La première, datée de
Turin, le 30 avril 1755, est adressée à Monsieur Pagan, à la Haute
Grenette, Lyon. Les relations s'étaient établies entre les deux bran-
ches, et il est question d'une affaire dont s'était chargé Lodovico
Amedeo pour Julien Alexandre, et qui n'avait pu aboutir.
    Carlo Vittorio termine ainsi : « Monsieur le duc de Montferrat,
fils cadet de S. A. R. le duc de Savoie, vient de toucher au terme
fatal. Le reste de cette royale famille se porte bien. » L'écriture et
le style de cette lettre, écrite en français, nous font croire que Carlo
Vittorio avait à cette époque une vingtaine d'années.
    La seconde lettre de Carlo Vittorio, écrite en français et datée de
Pignerol, le 6 juillet 1797, est adressée h Monsieur le citoyen Pagani,
à Villefranche en Beaujolais, département du Rhône. (Alexandre Marie
Pagani, petit-neveu de Julien Alexandre.)
    Carlo Vittorio, toujours curieux de ce qui peut l'éclairer sur les
origines et les gloires de sa famille, a appris, par un prisonnier de
guerre revenu en Piémont, qu'un M. Pagan, à Villefranche, possé-
dait les armoiries et des papiers honorifiques concernant la famille
des Pagani. Carlo Vittorio vient donc lui demander de lui commu-
niquer ces pièces précieuses, et il indique minutieusement à Alexan-
dre-Marie une voie sûre pour le voyage de ces documents. (1)



  (1) A deux reprises différantes les trois frères Pagani, Carlo Vittorio, Teodoro
Amedeo et Giuseppe Maria, déposèrent aux archives de la Cour des comptes de
Turin l'arbre généalogique de leur famille avec preuves à l'appui. Nous avons
entre les mains une copie légalisée de ces pièces ainsi que les procès verbaux de
dépôt et de vérification. Le premier arbre, enregistré le 25 août 1780, donne pour
auteur commun messire Pagano, syndic de Mondovi, vivant en 1236. Le second